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Pour y voir plus clair, voici un bref tour d’horizon de quelques données récentes sur le sujet, et certaines pistes pour mieux tirer votre épingle du jeu, que vous soyez gestionnaire ou employé.e.

Selon un sondage Léger :

• 60 % des jeunes professionnel.le.s ressentent chaque semaine de la fatigue et de l’épuisement ;
• 44 % se sentent déprimé.e.s et éprouvent de l’anxiété.

Une situation préoccupante, à laquelle il est essentiel de répondre par la promotion d’une culture organisationnelle bienveillante et propice à la sécurité psychologique.

Et s’il nous fallait intégrer davantage de discussions sur dans nos milieux de travail ?

Tous les membres d’une équipe, quel que soit leur rang hiérarchique, devraient avoir la possibilité d’exprimer leurs opinions en toute sécurité, sans crainte de représailles.

Loin d’être acquis, il s’agit pourtant là d’un ingrédient essentiel à la créativité, à l’engagement et au bon équilibre psychologique des équipes.
Par exemple, chez Énergir, une formation sur les biais inconscients a récemment permis aux employé.e.s d’être mieux sensibilisé.e.s à l’importance d’interagir en toute conscience et avec ouverture.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de la moitié des jeunes professionnel.le.s ne seraient pas satisfaits de l’attention portée par leur organisation à la santé mentale au travail.

À cet égard, préserver la flexibilité du travail et veiller à la meilleure conciliation travail-vie personnelle demeure fondamental.

Plus largement, gardons en tête que la santé mentale au travail relève aussi d’une responsabilité partagée. D’un côté, les gestionnaires et membres de la direction sont tenus d’engager un dialogue ouvert et bienveillant pour soutenir adéquatement leurs équipes. De l’autre cependant, il est tout aussi crucial que les employé.e.s reconnaissent leur imputabilité dans le maintien du moral de tous et toutes.

Pour assurer un filet de sécurité, plus de 70 personnes chez Énergir sont devenues « premiers secours » en santé psychologique. Cette formation, certifiée par la Commission de la santé mentale du Canada, leur permet d’offrir une écoute confidentielle à tout.e collègue ayant besoin de soutien, et s’ajoute à d’autres formations offertes par la FTQ- Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec) et la CSN - Confédération des syndicats nationaux à nos réseaux d'entraide.

Personne ne s’en étonne : la charge de travail, le manque de reconnaissance ou le faible soutien des responsables altèrent le bien-être et la motivation des individus. Mais saviez-vous que ces facteurs génèrent deux fois plus de risque de détresse psychologique, et jusqu’à quatre fois plus de risque d’accidents de travail ?

S’investir activement dans leur prévention est crucial. Cela passe notamment par :

• une connaissance accrue de ces risques psychosociaux et de leurs leviers ;
• un intérêt soutenu pour les plus récentes données sur le sujet, et un questionnement continu sur les stratégies susceptibles de renverser la vapeur ;
• des sondages fréquents auprès des équipes, et un ajustement constant des gestionnaires aux réponses obtenues ;
• l’intégration de la santé psychologique comme priorité dans la planification stratégique et la culture organisationnelle.

Ces stratégies, et bien d’autres encore, serviront votre organisation autant que les humains qui la composent.

Restons à l’écoute de nos gens, authentiquement, et partageons nos meilleures pratiques.

Pour protéger son capital humain, le monde du travail doit continuer de mettre la santé psychologique à l’avant-plan. Les attentes évoluent, surtout chez les nouvelles générations, où ce thème devient une préoccupation majeure.

Le bien-être au travail n’est pas un luxe, mais une nécessité. Ensemble, saisissons toutes les opportunités d’en prendre soin, au quotidien !