- ACTUALITÉ
- 31
- Août
- 2023
Alors que la période des vacances estivales bat son plein et que le rythme effréné du quotidien et le retour progressif au bureau se poursuivent, il nous arrive d'oublier la nécessité de préserver un équilibre entre nos vies professionnelle et personnelle.
Depuis quelques mois, Montréal vit une effervescence et c’est une reprise des plus intensives que nous vivons tous et toutes au gré des événements et des festivals, puisque, cette année encore, de nombreux défis liés à la pandémie se sont dressés devant nous. Par ailleurs, on constate que tous les secteurs tendent à vibrer de nouveau.
Lors du Salon Connexion organisé par Les Affaires en juin dernier, Philippe Richard Bertrand présentait le Test qui fait du bien, un outil en ligne conçu par des experts en santé mentale en collaboration avec la Santé publique de la ville de Montréal, qui permet aux entreprises et aux organisations qui ont à cœur la santé psychologique de leurs employés d'avoir accès à ses solutions adaptées. À la fin de sa conférence il précisait, que c’est maintenant et dans les prochains mois au travail que beaucoup” tombent ou vont tomber au combat”, et qu'il est important de garder en tête que nous sommes affaiblis par ces deux ans de pandémie.
Au-delà du droit à la déconnexion en dehors des heures de travail, se pose alors la question plus globale de l’hyperconnexion et de la sur-sollicitation numérique et de leurs impacts sur la santé et l’efficacité au travail.
Au sein des équipes en général, l’hyperconnexion est discutée de plus en plus, et les courriels, les échanges via Teams ou Slack et les textos (souvent en dehors des heures de travail), se multiplient.
Afin de remédier à ce problème, il est important de songer à instaurer des modalités concrètes.
En juin dernier, la JCCM a lancé un sondage sur le sujet auprès de ses abonnés sur les médias sociaux. Près de la moitié (47 % des personnes répondantes) considèrent que la frontière entre leur vie personnelle et professionnelle est peu définie ou totalement inexistante. Également, 70 % ont répondu que l'organisation qui les emploie n’est pas dotée d'une politique de droit à la déconnexion. On remarque donc que les entreprises adoptent des mesures concrètes concernant la déconnexion à des rythmes variables.
En juin dernier, Habi Gerba, présidente et porte-parole de la JCCM, soulignait dans une lettre ouverte publiée dans La Presse, l’urgence d’agir et de mettre en place des mesures pour outiller les entreprises et encadrer cette nouvelle manière de travailler. À la suite de cette publication, des organisations nous ont contacté pour nous demander vers quels moyens se tourner pour commencer à instaurer une politique de droit à la déconnexion, voici quelques-unes de nos suggestions à considérer avant d’élaborer un guide de bonnes pratiques et une politique formelle pour votre organisation :
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