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Portrait de Monia Hocine
ATTRACTION, FORMATION ET RÉTENTION DES TALENTS
Emilie Mennesson
Par

Emilie Mennesson

JCCM

Chargée de projet communication et marketing

Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, la Jeune Chambre de commerce de Montréal met en lumière des parcours inspirants dans une série de 8 portraits de femmes (ou personnes s'identifiant comme telles) bénévoles au sein de nos différents comités.

Portrait 7 - Rencontre avec l'énergisante Monia Hocine, codirectrice bénévole du comité stratégie et innovation.


À 34 ans, Monia Hocine a troqué les paysages ensoleillés du sud de la France pour l'effervescence québécoise il y a huit ans, transformant ce saut vers l'inconnu en une belle opportunité d'évolution professionnelle.

Aujourd'hui chargée de comptes partenariats stratégiques au prestigieux Formula 1 Grand Prix du Canada, Monia navigue avec brio dans cet univers palpitant. Son expertise unique s'est forgée à la croisée du service-conseil et de l'événementiel, lui permettant de développer une expertise polyvalente dans la gestion des partenariats stratégiques.

Cette trajectoire remarquable entre deux continents témoigne de sa capacité à transformer les défis en opportunités et à s'imposer dans un secteur aussi compétitif que passionnant. Au cœur du vrombissement des moteurs et des partenariats d'envergure internationale, Monia orchestre désormais les alliances stratégiques qui font vivre l'un des événements sportifs les plus prestigieux du Canada.

Parallèlement, elle s'investit avec passion au sein du comité stratégie et innovation de la Jeune Chambre de commerce de Montréal en tant que codirectrice bénévole. Reconnue pour son sens aigu de l'organisation et son énergie contagieuse, Monia excelle dans la gestion des dossiers stratégiques et sait instaurer une atmosphère de travail à la fois productive et conviviale. Sa capacité à conjuguer efficacité et plaisir, doublé de son enthousiasme communicatif, fait d'elle une collaboratrice particulièrement appréciée par les membres de son comité.

«Soyez vous-mêmes, les autres sont déjà pris!» Par

Oscar Wilde

Questions en rafale

Selon toi, quel est le plus grand défi pour les femmes en 2025?

Je ne pense pas que ma réponse soit spécifique à 2025, mais corresponds plutôt à une dynamique qui persiste depuis longtemps et qui est la nécessité constante de prouver sa légitimité.

Trop souvent, en tant que femmes, on pense que l’on doit toujours en faire plus pour être prises au sérieux, pour justifier notre place, pour qu’on reconnaisse notre valeur. Ce qui m’a marquée avec le temps, c’est cette pression invisible qui pèse sur nous, qui nous pousse à surperformer, à ne jamais relâcher l’effort, sous peine d’être reléguées au second plan. C’est une charge mentale énorme, et bien souvent inconsciente, mais bien réelle.

Pourtant, la clé n’est pas d’en faire plus. La clé est certes, dans la prise de conscience collective, mais surtout dans la prise de conscience individuelle, en acceptant que notre valeur ne dépend pas d’une démonstration constante de nos capacités.

J’ai rencontré de nombreuses femmes qui, comme moi, ont traversé des périodes de remise en question. Ce que j’en retiens, c’est que l’introspection et le lâcher-prise permettent de se libérer d’un poids énorme. Et une fois ce poids levé, on se rend compte que notre place, on l’avait déjà. Il ne restait plus qu’à l’occuper pleinement, sans justification.



Ton rituel secret pour garder le focus?

Mon rituel, qui n’est pas vraiment secret pour mon entourage, c’est une session de musique à fond dans mes AirPods, et ça repart ! Merci aux musiques pop et RnB des années 90 et 2000 !



Un de tes traits de caractère qui t’a aidé et un qui t’a «challengé»?

Le trait de caractère qui m’a le plus aidé c’est probablement ma force tranquille. Pouvoir naviguer entre réflexion et action sans précipitation, savoir attendre le bon moment, observer avant d’agir et avancer avec intention. Et le trait qui m’a le plus «challengé» c’est mon exigence envers moi-même qui rejoint le point que j’ai fait sur le questionnement constant que les femmes peuvent avoir envers elle-même.

Vouloir viser toujours plus haut, c’est une force, mais aussi un piège quand on se met constamment sous pression

J’ai dû apprendre à faire confiance au temps et à accepter que tout ne soit pas parfait immédiatement. C’est un peu le jeu de l’équilibre entre l’exigence et le lâcher-prise.



Le meilleur conseil que tu n’as jamais reçu?

Un des meilleurs conseils que j’ai reçus récemment vient de ma mentore : faire confiance au temps et à mon propre rythme. Tout n’a pas besoin d’être précipité et peu importe la vitesse à laquelle j’avance, mon parcours est tout aussi légitime qu’un autre! Elle m’a aussi mentionné que mon instinct est une vraie boussole et qu’il faut accepter que tout se mette en place au bon moment, sans forcer les choses.



Si tu pouvais avoir un superpouvoir au travail, ce serait lequel?

Je suis obligée de faire un lien avec l’univers Marvel en tant que fan! Si j’avais un superpouvoir au travail, ce serait un mix entre Doctor Strange et Iron Man. Avoir la capacité de jouer avec le temps, non pas pour réécrire le passé, mais pour optimiser le présent et anticiper le futur. Pouvoir ralentir un moment clé, analyser chaque détail et toujours garder une longueur d’avance. Ajouter à ça l’efficacité et l’adaptabilité de Tony Stark : toujours prêt, capable de s’ajuster au bon moment. Et toujours en train de repousser les limites et d’anticiper les challenges!

Mais bon, seulement au travail. Parce que dans la vie de tous les jours, c’est moins fun de tout analyser et anticiper en permanence.

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