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Portrait de Nina Faget
ATTRACTION, FORMATION ET RÉTENTION DES TALENTS
Par

Jeune Chambre de commerce de Montréal

Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, la Jeune Chambre de commerce de Montréal met en lumière des parcours inspirants dans une série de 8 portraits de femmes (ou personnes s'identifiant comme telles) bénévoles au sein de nos différents comités.

Portrait 6 - Rencontre avec la créative Nina Faget, chargée de projet bénévole du comité événementiel.


Nina Faget a quitté son Bordeaux natal il y a à peine deux ans pour plonger dans l'aventure québécoise, séduite par l'effervescence montréalaise et ses infinies opportunités,

C'est au sein de YULISM, une agence événementielle spécialisée dans les événements d'affaires et le design d'expériences, que Nina a trouvé sa place. En un temps record, elle a gravi les échelons, passant de coordinatrice à chargée de projets, un rôle qui lui permet de jongler brillamment entre réflexion stratégique et créativité.

Ce qu'elle préfère : imaginer le meilleur format pour faire passer le bon message.

En France, Nina s'était investie auprès de Darwin, un tiers-lieu culturel engagé dans l'intégration sociale. À Montréal, c'est la Jeune Chambre de commerce de Montréal qui a joué ce rôle : « La JCCM a été ma première porte d'entrée dans le monde associatif d'ici. J’y ai rencontré des jeunes inspirant.e.s et construit un réseau qui m’a aidée à mieux comprendre les dynamiques du milieu des affaires. »

«Concevoir avec intention, accompagner avec bienveillance.» Par

Nina

Pour moi, un projet réussi commence toujours par une intention claire : comprendre le pourquoi. Mais au-delà de la stratégie, l’humain reste au cœur de tout. Accompagner avec bienveillance, c’est créer un environnement où chacun se sent écouté et compris. C’est cette combinaison de réflexion et de relationnel qui, selon moi, fait la vraie différence.



Questions en rafale

Selon toi, quel est le plus grand défi pour les femmes en 2025?

Se sentir légitime. Une femme aura toujours plus tendance à minimiser ses réussites, à douter de sa valeur, à attendre d’avoir 100 % des compétences avant d’oser se positionner. On a encore ce réflexe de vouloir être irréprochable avant de se lancer, là où d’autres vont avec plus d’assurance, même sans être totalement prêts. Le défi, c’est de renverser cette dynamique et d’apprendre à avancer sans s’autosaboter.



Ton entreprise de Montréal préférée détenue par une femme?

Élise Tastet et son blog/application Tastet. Son blog Tastet a été un vrai guide pour moi en arrivant à Montréal, une manière de découvrir la ville à travers ses bonnes adresses et ses histoires. Mais au-delà de ça, j’admire sa transparence sur son parcours, ses essais-erreurs, son approche authentique du succès.



Un livre ou un balado à recommander?

InPower de Louise Aubery. Un balado où Louise Aubery invite des personnalités aux parcours inspirants. J’aime la diversité des invités, qui vont d’un philosophe à une star de la télé, et les discussions toujours motivantes sur l’ambition, la réussite et la vision du travail. C’est un bon boost d’inspiration, et ça me permet aussi de découvrir des nouveaux profils et leur parcours.



Le meilleur conseil que tu n’as jamais reçu?

« Quand on prend soin des autres, il faut aussi prendre soin de soi. »

Dans les métiers de service et de communication, où tout passe par l’humain, on donne beaucoup — de temps, d’énergie, d’écoute. Mais pour pouvoir continuer à bien accompagner les autres, il faut aussi savoir s’arrêter, souffler et s’énergiser. Prendre soin de soi, ce n’est pas du luxe, c’est une condition pour rester alignée et efficace sur le long terme.



Ton endroit préféré à Montréal pour travailler/réfléchir?

Pour travailler, je suis un peu old school : j’adore aller au bureau !

Être entourée de collègues, échanger spontanément, sentir l’énergie... Mais quand j’ai besoin de me ressourcer et de retrouver l’inspiration, les musées sont mon refuge. J’ai toujours eu un attachement fort au monde culturel, après être passée par Darwin, un tiers-lieu créatif à Bordeaux, puis par le ministère de la Culture. J’aime me perdre dans une exposition, me laisser surprendre ou bousculer par une œuvre. Peu importe le style, ces espaces me permettent de prendre du recul et de nourrir ma créativité.

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