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Rencontre avec Shi Diwen Zhu, ambassadeur porte-parole de la JCCM.

Qu'est-ce qui t'a motivé à rejoindre le collectif d'ambassadeurs de la JCCM?

J’ai eu la chance de collaborer étroitement avec la JCCM dans le cadre de mon mandat avec One Young World. Lorsque mon mandat est venu à terme, j’ai vu une belle occasion de m’impliquer auprès de la JCCM. J’ai fondé Better Being pour inspirer et accompagner la prochaine génération, et la JCCM a une mission très similaire. Et il se trouve que l’un des axes stratégiques de la JCCM est le bien-être en milieu de travail, alors ça a particulièrement résonné avec moi.

Le rôle d’ambassadeur me permet d’être proche de cette relève, de celles et ceux qui veulent être des agent.e.s de changement, et de contribuer à la mission de la Jeune Chambre de Commerce de Montréal.

Comment est-ce que tu perçois ton rôle d'ambassadeur? Quel impact aimerais-tu avoir?

D’abord et avant tout, je suis là pour représenter les membres. Je veux amener la relève à réfléchir au milieu de travail dans lequel ils et elles souhaitent évoluer et à avoir les outils pour le créer. De pair avec la JCCM, mon rôle est de donner écho à leurs besoins et d’être un catalyseur de changement. Il ne faut pas sous-estimer l’impact qu’une organisation comme la JCCM peut avoir.

Peux-tu me parler de ton entreprise, Better Being?

Better Being a évolué depuis sa création en 2021. Aujourd’hui, avec mes partenaires Scott Simons, Michel Venne et notre équipe d’expert.e.s, on offre un hub dédié aux hauts performants et leaders. Nous transformons les talents en athlètes corporatifs—des individus capables de maintenir une performance élevée tout en préservant leur santé mentale, physique et émotionnelle.

Concrètement, cela se traduit en :

• Programmes sur mesure pour optimiser la performance durable
• Coaching individuel et d’équipe pour leaders
• Intégration de rituels de récupération et de préparation dans les journées de travail
• Suivi de la performance mentale, physique et émotionnelle
• Gestion et création d’espace d’optimisation
• Alimentation et repas

En tant qu’ancien athlète, j’ai la noble intention d’accompagner les professionnel.elle.s à devenir une meilleure version de soi, en les soutenant comme une équipe d'experts soutient un.e athlète d'élite.

Le bien-être a plusieurs dimensions : santé physique, mentale, émotionnelle, financière et sociale. Chacun.e a sa propre définition, et il est important pour les entreprises d’en être conscient et de créer un environnement où toutes et tous peuvent s'épanouir non seulement au travail, mais dans leur vie personnelle également.

Selon toi, quels sont les obstacles qui freinent l'adoption d'une culture de bien-être en entreprise?

Le principal obstacle est la culture capitaliste qui valorise d’abord et avant tout la performance et le profit. C’est difficile de changer ce paradigme, mais performance et bien-être peuvent cohabiter lorsqu'ils sont bien intégrés dans la stratégie d'affaires. Les attentes des employé.e.s à cet égard évoluent, et les entreprises ont un rôle à jouer. En plaçant l’humain au cœur de l’équation, les employé.e.s sont plus motivé.e.s, impliqué.e.s, et engagé.e.s.

La flexibilité et l’autonomie jouent également un rôle clé dans le bien-être au travail et la productivité, car elles permettent à l’employé.e de se sentir impliqué.e, de percevoir sa contribution à l’organisation et de se sentir maître de son travail.

As-tu des exemples concrets de bonnes pratiques en matière de bien-être au travail que tu préconiserais auprès des organisations?

Chaque industrie, chaque entreprise, est différente et a des besoins différents, mais tout doit partir d’en haut, de la haute direction. Le bien-être au travail sera possible uniquement si on travaille sur les pratiques de gestion et la culture instaurée par le type de leadership. C’est elle qui modélise et influence comment le reste de l’organisation se comporte. Un.e dirigeant.e en santé crée une entreprise plus saine.

Les initiatives de bien-être doivent par ailleurs être intégrées de manière systémique et non seulement individuelle. Par exemple, certaines entreprises ont banni les rencontres les lundis matin et les vendredis après-midi, instauré les rencontres de 50 minutes, évitant le stress des réunions consécutives sans pause, et mis en place une politique de droit à la déconnexion, permettant de tracer une ligne entre le travail et sa vie personnelle.

Selon toi, quels sont les défis auxquels la relève d'affaires devra faire face dans les années à venir?

Sans surprise, l'adoption de l'intelligence artificielle et de la technologie dans les entreprises est déjà un grand défi. Il est crucial pour les employé.e.s d’embrasser ces changements et d’évoluer afin d’apporter une valeur ajoutée. On a intérêt à utiliser ces outils pour nous aider à être plus efficaces dans notre travail.

D’un autre côté, les organisations ont également un rôle à jouer dans le développement et l’accompagnement de leurs employé.e.s dans cette transformation. Comment peut-on intégrer ces technologies tout en assurant le bien-être mental de ses équipes pour éviter l’épuisement professionnel?

Ta citation favorite est : « Ne surestime jamais ton talent, mais surtout ne sous-estime jamais ton potentiel ». Comment cette philosophie te guide-t-elle dans ton parcours professionnel?

Cette citation me rappelle qu’il est essentiel de rester humble et de croire en mon potentiel, de partager mes rêves et de m'entourer de personnes qui me tirent vers le haut. Parfois, il faut mettre son ego de côté et croire en ses capacités à évoluer et à atteindre ses buts.