- ACTUALITÉ
- 31
- Août
- 2023
Ce mardi 12 mars, le gouvernement du Québec a déposé son budget 2024-2025 dans un contexte économique difficile, marqué par un important déficit. Décidément, les cordons de la bourse de l’État québécois se resserrent pour la prochaine année. Mais qu’est-ce que cela signifie pour la relève d’affaires montréalaise?
Le gouvernement du Québec accorde dans son budget 9 M$ additionnels sur trois ans pour appuyer le repreneuriat des entreprises québécoises et assurer la relève entrepreneuriale. Une somme modeste, mais qui mérite d’être soulignée en cette situation économique tendue.
La JCCM ne peut cependant s’empêcher de souligner un absent du budget : l’intrapreneuriat. Il est impératif de stimuler la création et la reprise d’entreprises par des jeunes, mais de plus en plus de membres de la relève cherchent aussi à influencer positivement leur organisation de l’intérieur, notamment sur le plan social et environnemental.
Notamment avec le soutien du gouvernement, de nouvelles initiatives de coaching et d’accompagnement en « intrapreneuriat d’impact » se sont développées ces dernières années (comme le parcours Génération d’impact de la JCCM). Ne ralentissons pas ce mouvement alors qu’il commence tout juste à prendre son envol.
Le budget 2024-2025 prévoit 195 M$ sur cinq ans pour améliorer l’accès à des services en santé mentale, notamment à travers la poursuite de l’implantation du volet jeunesse du Programme québécois pour les troubles mentaux.
Mais des mesures pour améliorer la santé mentale dans les milieux de travail sont encore manquantes, alors que cela est un enjeu de taille pour la relève. Des efforts pour favoriser l’intégration des jeunes issus de groupes sous-représentés sur le marché du travail (personnes issues de l’immigration, personnes de la communauté LGBTQ+, femmes, personnes de communautés autochtones, etc.) sont notamment nécessaires pour favoriser l’épanouissement de la relève d’affaires.
Le gouvernement annonce aussi que le prochain plan de mise en œuvre du Plan pour une économie verte 2030 - le plan de match pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du Québec - prévoit des investissements de près de 9,3 G$ sur cinq ans, soit une augmentation de près de 3 % par rapport au montant investi dans le cadre du plan précédent (9 G$).
N’en demeure pas moins qu’une mesure centrale pour la relève accuse toujours du retard en matière de financement pour la JCCM : le transport en commun. Rendre le transport durable accessible à toutes et tous devrait être une priorité afin de réduire nos GES et faciliter la mobilité des jeunes professionnel.l.e.s.
Bref, malgré certaines initiatives salutaires, le contexte économique actuel annonce des investissements plus limités pour plusieurs secteurs. Mais la JCCM demeurera toujours à l’écoute de la relève d’affaires et travaillera avec tous ses partenaires pour la soutenir!
De plus, le gouvernement annonce que la mise en œuvre 2024-2029 du Plan pour une économie verte 2030 prévoit des investissements de près de 9,3 G$ sur cinq ans pour intensifier la lutte contre les changements climatiques.
Ce mardi 12 mars. Le ministre des Finances a ainsi annoncé un cadre financier prudent dans un contexte économique tendu, de même qu’un déficit «nécessaire et gérable» plus élevé que prévu. Le budget priorise les secteurs de la santé et de l’éducation et prévoit des investissements totalisant plus de 8,8 G$
d’ici cinq ans. On y retrouve également de nombreux éléments d’intérêt alignés aux priorités de la JCCM et de ses membres.
Dans le cadre du budget 2024-2025, le gouvernement du Québec met l'accent sur le développement économique durable en soutenant des secteurs stratégiques et la croissance de l'économie.
Des investissements de 443,1 M$ sur cinq ans sont prévus pour appuyer cette vision. Ces initiatives comprennent notamment la création de laboratoires industriels au sein des zones d'innovation, le soutien à la croissance de l’industrie aérospatiale québécoise, le développement continu du secteur de l'aluminium et le soutien à la recherche et à l'adoption de nouvelles technologies. Ces mesures visent à renforcer la productivité de l'économie québécoise tout en favorisant un développement durable à long terme.
De cette somme, le gouvernement tirera 9 M$ sur trois ans pour soutenir l’entrepreneuriat et le repreneuriat, une addition pour son Plan québécois en entrepreneuriat (PQE). Ces fonds iront notamment à la valorisation des entrepreneurs, ainsi qu’à la mise à leur disposition des services-conseils pour appuyer le repreneuriat des entreprises québécoises et d’assurer la relève entrepreneuriale d’ici.
Le gouvernement se dit conscient des défis posés par les changements climatiques. Des mesures modestes, mais significatives sont prévues pour assurer l'adaptabilité aux changements climatiques. Un investissement de 127,5 M$ sur cinq ans est alloué pour aider les municipalités et les populations à faire face aux événements météorologiques extrêmes de plus en plus communs (101,9 M$) et pour mettre en valeur les richesses environnementales du Québec (25,6 M$).
De plus, le gouvernement annonce que la mise en œuvre 2024-2029 du Plan pour une économie verte 2030 prévoit des investissements de près de 9,3 G$ sur cinq ans pour intensifier la lutte contre les changements climatiques.
Le nouveau budget appuiera la poursuite d’un lot de mesures pour les personnes vulnérables aux prises avec des problèmes de santé mentale, ou pour celles qui souffrent de troubles mentaux, de déficiences, de dépendances ou de problèmes psychosociaux.
En effet, le budget 2024-2025 prévoit 195 M$ sur cinq ans pour améliorer l’accès à ce type de service de santé. Dans cette enveloppe, 50 M$ serviront à soutenir des organismes communautaires en difficulté qui se dédient à l’enjeu de la santé mentale. Le reste de la somme servira principalement à renforcer les services en santé mentale ainsi que les services sociaux existants.
Le crédit d’impôt aux entreprises favorisant le maintien en emploi des travailleurs d’expérience (CMETE), instauré dans le but de maintenir le personnel d’expérience plus longtemps dans le marché du travail, a été jugé obsolète par le gouvernement étant donné la pénurie de main-d’œuvre. Arguant qu’un employeur déjà limité dans son choix pour pourvoir les postes disponibles embauchera un travailleur d’expérience, même sans incitatif
fiscal, Québec abolit donc ce crédit, retirant près de 250 M$ sur cinq ans pour les entreprises qui en bénéficiaient.
Ce budget qualifié de «difficile, mais raisonnable» amènera pour le milieu des affaires une révision de l’aide fiscale qui lui est attribuée afin de récupérer 1 G$. L’impact reste à connaître pour les plus petites entreprises et bien que des fonds soient alloués à l’accomplissement d’objectifs pour quatre des cinq thèmes chers à la JCCM, il reste encore à voir si les mesures appuyées pourront, par la bande, répondre au grand oublié de ces derniers : le bien-être au travail.
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